Martin Luther, fondateur du protestantisme (1483-1546)
« Autoportrait de Léonard », 1512-1515, dessin, Turin, bibliothèque Reale
« Da Vinci Codex »
Magellan, navigateur portugais, (vers 1480-1521)
Florence
Vinci
Milan
Amboise
Rome
Venise
Antiquité
Moyen Âge
Moderne
Contemporaine
Catholique
Personne de religion catholique. Celle-ci est une forme de la religion chrétienne fondée par Jésus il y a environ 2 000 ans. Pour les chrétiens, Jésus est le Sauveur envoyé par Dieu.
Négrier
Personne qui sΓÇÖoccupait de la traite des Noirs.
Enduit
Couche destinée à isoler le support - toile, bois, métal, pierre, mur - de la couche de peinture.
Mécène
Personne qui, par go├╗t des arts, aide les artistes en leur donnant de lΓÇÖargent ou en leur offrant un logement.
Protestantisme
Religion réformée qui s’est détachée de la religion catholique au XVIe siècle et qui s’est opposée à l’autorité du pape.
Bonjour, tu devines qui je suis ? Léonard de Vinci ! Près de cinq siècles nous séparent, mais je n’ai pu m’empêcher de remonter le temps pour venir te voir. Ah… doux rêve que celui d’inventer la machine à remonter le temps. Merci à « Mobiclic » !
Pour découvrir la suite de mes aventures, clique sur un des trois icônes sur la droite. Pour choisir une date de ma vie, clique sur la tête en haut à gauche.
Leonardo, où es-tu ? Les chevaux sont attelés…
Je suis là, Antonio !
Quel souvenir ! Ce jour-là, mon grand-père accepte enfin de m’emmener à Florence. Une fois là-bas, je lui demande la permission d’aller seul vers le Baptistère et le Duomo. Il me dit « oui » ! C’est là que je croise ce vieillard…
Que fais-tu tout seul, bambin ? Où est ton père ?
Mon père, ser Piero da Vinci, est notaire, il a beaucoup de travail et ne s’occupe pas beaucoup de moi. Il est resté à Vinci, le village où je suis né.
Où est ta mère, alors ?
Ma mère, Caterina, est une simple paysanne. Mon père ne l’a pas épousée et ne lui a pas laissé le droit de s’occuper de moi.
Ah, mais alors toi aussi on t’a abandonné?
Non, non. C’est mon grand-père qui m’élève depuis mes cinq ans. Il va bientôt revenir me chercher.
Bien plus tard, quand je dessine des caricatures, je repense à ce vieux mendiant et à ce voyage qui m’a donné le goût de l’architecture et du dessin.
Ah ! Botticelli… Il naît à Florence, sept ans avant moi, en 1445. J’adore ce peintre, c’est un très grand artiste. Ce célèbre tableau est de lui. Magnifique ! Quelle grâce !
En 1453, peu après ma naissance, c’est aussi la fin de la guerre de Cent Ans. Une guerre qui oppose la France à l’Angleterre et qui débute en 1337.
Eh oui, c’est aussi à cette époque que la Bible, un recueil de textes sacrés, est imprimée par Johannes Gutenberg. C’est la naissance de l’imprimerie. Quelle belle époque !
Par chance, je nais au bon endroit et au bon moment. À Florence, il se passe des choses incroyables : les artistes dessinent en observant des modèles vivants et nus le plus souvent. Du jamais vu ! En un mot, c’est une renaissance de l’intelligence et de la beauté. Il faut que j’en profite pour entrer dans l’atelier d’un artiste, mais je n’ai que 14 ans.
Il Verrocchio, un artiste florentin, accepte, car il me trouve motivé. Chaque jour, je dessine dans son atelier.
C’est bien, mais pas assez précis !
Regarde ce que font tes camarades et mes assistants, Botticelli, par exemple, ou Le Pérugin. Tu vois, leurs lignes sont fines et élégantes.
Oui, mais moi, justement, je veux faire autrement. Je pense que le dessin ne doit pas être trop net. C’est ce que je fais, quarante ans plus tard, avec le sfumato, une technique de peinture à base d’huile et d’œufs.
Déjà, dans le tableau « La Vierge, l’Enfant, l’ange et saint Jean Baptiste », je ne fais pas comme tout le monde. Je place les personnages en pyramide et dans la pénombre d’une grotte. Cela a surpris tout le monde, à commencer par mon maître. Il a murmuré à l’oreille du peintre italien Le Pérugin :
« Ce qu’il fait est bizarre, mais je dois admettre qu’il a un talent fou. En peinture, je crois même qu’il me dépasse. Ça me dégoûte de peindre, tiens ! Je vais me consacrer davantage à la sculpture. »
Je le sais parce qu’un de ses élèves était dans les parages, il a tout entendu et me l’a raconté après. D’un côté, ça me fait de la peine d’avoir blessé la fierté de mon maître. De l’autre, ça flatte mon orgueil, je ne peux le nier. Pauvre élève, que celui qui ne surpasse point son maître !
Au même moment, Érasme naît vers 1469 aux Pays-Bas. Ce grand penseur connaît un nombre incalculable de choses sur l’Antiquité, une période très ancienne de notre histoire. « Éloge de la folie » est un de ses livres les plus connus et les plus lus.
Cette date marque aussi la naissance d’un grand philosophe et homme politique italien : Machiavel ! Il a écrit « Le Prince », un livre très connu, dans lequel il donne, des conseils pour gouverner et rendre les gens plus heureux. Une bonne idée, non ?
Mais quelle belle période ! C’est aussi la naissance du futur astronome Copernic. Tu vois qui c’est ? Non ! Enfin, c’est celui qui a découvert que la Terre tournait autour du Soleil et non le contraire. Mais ses théories ne plaisent pas à l’Église catholique qui les condamne en 1616.
Donnez-lui des graines chaque jour et, surtout, nΓÇÖoubliez pas de lui donner aussi de lΓÇÖeau !
Ne vous inquiétez pas ! Il ne manquera de rien.
Mais vous êtes fou !
J’ai alors une vingtaine d’années, et ce n’est pas la première fois que j’achète un oiseau rien que pour le voir s’envoler. Je suis fasciné par le vol des oiseaux et je le serai toujours. J’aurais tant aimé être un oiseau moi-même. Ou plutôt, être un homme qui vole. Quel bonheur !
Tiens, c’est une bonne idée ! Si je cherchais un moyen de faire voler les hommes ?
Oui, oui… C’est très intéressant. Bravo !
Ces machines vous seront utiles pour beaucoup de choses : pour dessiner des cartes géographiques par exemple ou, en cas de guerre, pour observer le déplacement des armées ennemies. Mais il faudra me signer un contrat d’invention.
Bien, mais avant de signer un contrat dΓÇÖinvention, il faut que vos machines volent.
Ah la la, quand je repense à ce moment… Je me dis même que je vais être riche. Balivernes ! Mais je n’ai que trente ans et j’arrive tout juste à la cour du duc de Milan pour lui offrir mes services. Recommandé par un ami florentin, je me présente à lui non comme peintre mais comme ingénieur et architecte. Je suis déjà très culotté !
Arrghh ! Mon plus grand adversaire, Michel-Ange, voit le jour à Caprese, un petit village d’Italie. Eh oui, tu ne le sais pas encore mais ce nouveau-né sera mon rival. Il va peindre, sculpter et construire.
À cette époque naît Raphaël. Ce futur grand peintre me fera beaucoup moins d’ombre que Michel-Ange. Pourquoi ? Parce que nous ne travaillons pas pour les mêmes personnes, ni dans la même ville. Son style est également très différent du mien, beaucoup plus académique, plus classique.
Ah ! Les machines volantes sont une de mes grandes passions. J’en ai dessiné des centaines. C’est mon dada ! Regarde celle-là, elle est composée de deux ailes pareilles à celles d’une chauve-souris.
Je dessine des centaines et des centaines dΓÇÖailes dΓÇÖoiseaux avant de me dire que celles des chauves-souris seraient les plus efficaces pour faire voler mes engins.
Maître, ne pourriez-vous pas inventer un système de sécurité pour moi, en cas de pépin ?
Que crains-tu, mon ami ? Mettrais-tu en doute mes compétences ?
Non, je ne me permettrais pas. Mais enfin, on ne sait jamais.
Bon, je vais réfléchir à mettre au point un appareil pour éviter les chutes. Oh, quelle bonne idée ! Je fonce dans mon atelier.
Il me faut une semaine pour concevoir et fabriquer un parachute pyramidal. Mais Marcello nΓÇÖen aura jamais besoin.
Malheureusement, aucune de mes machines volantes ne fonctionnera. Elles refusent toutes obstinément de décoller. Quelque chose cloche, mais quoi ?
En regardant tomber les graines d’un érable, qui tournent dans le vent, j’imagine ce qu’on peut faire avec une vis sans fin.
Regarde, cette vis, associée à un pignon, constitue un engrenage. Grâce à cette association, l’ensemble tourne, est en mouvement.
En revanche, ce n’est pas moi qui ai inventé la vis, c’est Archimède, un savant qui vivait au temps des Grecs. Moi, j’essaie plutôt d’imaginer comment l’utiliser différemment, notamment pour voler. Mon grand rêve, c’est l’engin volant que j’ai dessiné ici. L’ennui, c’est qu’il n’est jamais monté plus haut que trois mètres.
C’est le moment de jouer. À ton avis, mon engin volant est l’ancêtre du… Clique sur l’engin qui te semble le plus proche.
Bravo ! C’est l’hélicoptère, qui vient du mot grec « helikos » qui signifie « hélice ». Ça ne te rappelle rien ? Eh oui, c’est bien notre vis sans fin qui a la forme d’une hélice.
1492 est une date extraordinaire ! Christophe Colomb, un navigateur d’origine italienne, découvre les îles de Cuba et Haïti, au large du continent américain. Un voyage, au départ du Portugal, qui dure trois mois, le temps de traverser l’océan Atlantique… Ah, quelle belle découverte !
Vous êtes un homme de l’art. Et l’art essentiel pour moi, c’est l’art de la guerre. Aussi, je vous nomme ingénieur militaire.
À vrai dire, je n’ai guère le choix. Le duc Ludovic Sforza ayant été destitué, je n’ai plus de protecteur. Je dis « oui » à César Borgia. L’Italie est en guerre contre la France. Il lui faut des armes pour se battre et des fortifications.
Prodigieux ! Avec ces machines, je serai le maître des champs de bataille.
Le prince, César Borgia, est le héros de mon ami Nicolas Machiavel, un philosophe et homme politique italien. Nicolas et moi, nous avons des idées communes, comme celle de bâtir une cité idéale.
Mais Nicolas a beau me répéter qu’un prince se doit parfois d’être cruel, je m’aperçois que je ne peux rester plus longtemps au service de cet homme. Et ce, même s’il me paie copieusement pour mes dessins et mes services.
Pour mon maître, tous les moyens sont bons pour obtenir le pouvoir absolu, y compris le meurtre.
Un jour, il invite ses principaux ennemis dans un château sous prétexte de négocier avec eux et les fait tous assassiner. C’en est trop pour moi et je le quitte sur-le-champ.
Au service de Borgia, je dessine des armes meurtrières, comme ce char d’assaut blindé à moteur mécanique.
Ou cette arbalète géante ainsi que ces autres engins de mort.
Je me demande encore aujourd’hui, comment j’ai pu inventer ces machines infernales alors que j’ai aussi créé des jouets pour enfants, comme le moulinet à crécelle ou la paille à faire des bulles de savon. Drôle de vie !
Génial ! Un grand navigateur portugais, Vasco de Gama, découvre un nouveau territoire : l’Inde. Quelle époque formidable !
De retour à Florence, après quelques mois à voyager en Italie, mon ami Nicolas Machiavel me commande une fresque pour la grande salle du Grand Conseil au Palazzo Vecchio. Tu te rends compte ? Le Palazzo Vecchio est un magnifique palais perché sur les hauteurs de Florence.
Seriez-vous d’accord, mon cher, pour célébrer la bataille d’Anghiari ?
Quelle aubaine ! Bien sûr, que je veux peindre cette bataille qui célèbre la victoire des Florentins sur les Milanais, en 1440. En revanche, Nicolas ne me dit pas tout…
Lorsque je vois le mur (long de 17 mètres et haut de 7 mètres) sur lequel je dois travailler,
Je suis surpris de reconnaître Michel-Ange en personne - mon pire ennemi ! - qui peint sur le mur voisin. Quel coquin, ce Machiavel ! Mais nous verrons bien qui de nous deux est le meilleur…
C’est là que les ennuis commencent… J’utilise un enduit particulier, qui sèche très vite, selon une recette antique à base de « petra oleum », ce qui signifie « huile de caillou ». L’ancêtre du pétrole, quoi !
Mais cet enduit de malheur abîme la peinture qui craquelle et se détache du mur. Michel-Ange ne rate pas l’occasion de se moquer de moi en public et de répéter qu’on ne peut rien me confier.
Quel culot de me calomnier ainsi, lui qui abandonne sa toile avant même de l’avoir peinte !
Jérôme Bosch, un peintre flamand, parmi mes préférés, peint actuellement « Jardin des délices » : un tableau complètement fou, composé d’une centaine de personnages fantastiques. Un moderne avant l’heure.
Après un séjour en Émilie-Romagne, puis dans les Marches et en Ombrie, des provinces italiennes, je reviens à Florence. Décidément, j’adore cette ville !
Une nouvelle fois, je reviens à Milan. Cette fois, au service d’un autre Français, Charles II d’Amboise, le nouveau gouverneur de cette grande ville italienne.
Je suis chargé d’organiser les fêtes à la cour, en tant qu’ingénieur des effets spéciaux pour les spectacles de théâtre. Eh oui, j’adore créer et j’ai plusieurs cordes à mon arc.
JΓÇÖinvente des oiseaux automates qui glissent le long dΓÇÖune corde et dont les ailes battent.
J’élabore également des fontaines harmoniques, c’est-à-dire des instruments de musique actionnés par des jets d’eau.
J’imagine aussi un décor représentant une montagne qui, en s’ouvrant, fait surgir les entrailles de la Terre dans un feu d’artifice. Du jamais vu !
Plus tard, je construirai même pour François Ier, le roi de France, un lion mécanique dont le ventre s’ouvre mécaniquement pour laisser sortir un bouquet de lys. Ce qu’il adorera !
1506, le feu vert est donné pour construire le plus grand édifice catholique du monde : la basilique Saint-Pierre de Rome. C’est l’église du pape, le chef suprême de l’Église catholique.
Arghh !!! Encore ce maudit Michel-Ange ! En 1508, il commence la décoration du plafond de la chapelle Sixtine, à Rome, une des pièces du palais du pape. Il achèvera son travail en 1512.
En route pour Rome ! Mon nouveau mécène s’appelle Julien de Médicis, c’est le fils de mon ancien mécène florentin. Après Florence et Milan, Rome ! C’est, pour moi, une nouvelle occasion de triompher.
Mais quelle déception ! Ce dernier ne me commande que des travaux d’ingénieur inintéressants. Tout de même ! Moi qui, à Florence, ai conçu un système de déviation du cours du fleuve Arno, en être réduit à organiser le nettoyage de l’eau croupie des marais… Quelle misère !
Et puis le pape Léon X ! Ahh, quel… Un jour, lors d’une audience, je m’agenouille devant Sa Sainteté et lui dis que je désirerais mettre mes pinceaux à son service…
Vous êtes peintre ? Je vous croyais ingénieur.
Je suis un homme universel. Tout m’intéresse et je veux tout connaître. Pour moi, l’art et la science ne font qu’un.
Dieu seul connaît tout ce qu’Il a créé. J’ai auprès de moi les deux plus remarquables artistes d’aujourd’hui : Michel-Ange et Raphaël. Je suis enchanté de leur travail. Eux n’ont pas disséqué des cadavres pour apprendre l’anatomie et ne travaillent pas le dimanche, jour du Seigneur et de la prière.
Je devine alors mon exclusion du programme des décorations peintes de la chapelle Sixtine. Ainsi, le Pape me reproche d’être trop orgueilleux et de vouloir rivaliser avec Dieu. S’il savait que cet ambitieux Raphaël a appris à dessiner en copiant mes œuvres.
En tout cas, c’est à ce moment-là que mes idées sur Dieu changent. C’est à l’homme désormais qu’il appartient de découvrir les secrets de l’univers et non plus à Dieu ! Je quitte Rome sur-le-champ.
Après avoir été vendus comme des marchandises à des négriers en Afrique, les premiers esclaves noirs sont débarqués en Amérique, en 1511. Il faudra attendre un peu plus de quatre siècles pour que l’esclavage soit définitivement aboli.
En 1515, François Ier, le roi de France, bat l’armée des Suisses à Marignan, une petite ville située près de Milan. Cette bataille est l’un des épisodes des guerres d’Italie. Eh oui, la Suisse se bat alors sous la bannière de l’Italie.
« Mais c’est un géant ! » pensé-je, lorsque je fus présenté au roi de France, François Ier. Imaginez, il mesure deux mètres !
Il m’invite à résider en France, à Amboise, au château de Cloux. Tu peux visiter ce lieu qui s’appelle, maintenant, le Clos-Lucé. Tu y découvriras quelques-unes de mes œuvres ainsi qu’un très beau parc où j’adorais me promener.
Mais revenons en 1516. Voyons qu’est-ce que je disais ? Je perds la tête… Ah, ça y est ! François Ier me nomme premier peintre, architecte et mécanicien du Roi. Quel privilège !
Tant mieux ! Je ne suis pas mécontent d’infliger cette vacherie au pape Léon X. En effet, François Ier n’est pas son copain. Et pour cause, suite à la victoire de Marignan en 1515, François Ier rafle Milan aux Italiens. Cette ville appartient désormais au royaume de France.
Je ne te cache pas que ça me peine de quitter l’Italie. Car, à 64 ans, je ne sais si j’y retournerai un jour. Cela représente tout de même quatre jours de voyage.
J’emporte peu de tableaux, dont « La Joconde ». Je suis incapable de m’en séparer, j’y ai mis trop de moi-même. Hier, le roi m’a dit en la regardant :
« Votre Joconde ne porte aucune bague, aucun collier, aucun bijou. Pourtant, devant elle, on se sent tout timide, comme un écolier devant une duchesse. »
En fait, ce tableau n’est pas encore fini, mais je le laisse comme ça.
Mes forces m’abandonnent. Finalement, j’ai connu des échecs dans certains domaines.
Comme mes machines volantes qui n’ont jamais marché.
Ou encore mes peintures qui se sont abîmées.
Mais que pèsent ces échecs par rapport à toutes mes découvertes, que des hommes, après moi, perfectionneront pour aboutir à des objets révolutionnaires tels que :
le sous-marin,
le scaphandrier,
le char dΓÇÖassaut,
ou encore le planeur.
Du reste, j’aime croire qu’après moi, l’art, la science, la pensée même des hommes ne seront plus les mêmes. J’espère que j’aurai imprimé une marque dans l’histoire de l’humanité.
Léonard meurt le 2 mai 1519. Il est enterré dans le cloître de l’église Saint-Florentin d’Amboise aujourd’hui détruite.
Je suis un vieil homme à présent. Mais je continue à travailler. Oh, je ne peins plus, mais j’écris sans cesse des notes dans mes carnets.
On les appelle des « codex ». Certains les appellent les « Da Vinci codex ».
Il y en a même qui croient que mes notes contiennent des formules secrètes codées. Tout ça parce que j’écris parfois de gauche à droite en inversant quelques lettres. En fait, je suis gaucher et j’ai toujours écrit ainsi.
À travers toutes ces notes, j’ai voulu réunir une foule de connaissances éparpillées en une pensée universelle. C’est pourquoi, je me suis dessiné comme un homme qui pense, qui réfléchit. C’est l’image que je souhaite que l’on garde de moi.